L’eau que tu bois : un enjeu de santé et de justice
Même si l’eau du robinet est légalement considérée "potable", les législations nationales se contentent souvent d’imposer la surveillance d’une liste limitée de polluants. Des milliers de molécules — médicaments, PFAS, microplastiques — échappent encore aux contrôles. Un décalage alarmant entre la loi et la science.
Ce qu’on retrouve dans l’eau (et pourquoi ça nous concerne toutes)
PFAS, ces "polluants éternels" présents dans l’antiadhésif, le textile, les cosmétiques… liés au cancer, infertilité, troubles hormonaux.
Résidus médicamenteux (paracétamol, antibiotiques…) mal éliminés par les stations d’épuration.
Pesticides, plastifiants, microplastiques — présents dans une large portion d’échantillons d’eau, souvent non surveillés.
Ces polluants agissent à faibles doses, peuvent dérégler ton système hormonal — or les femmes sont particulièrement exposées aux perturbateurs endocriniens.
Sources d’eau : quelles différences concrètement ?
A retenir:
L’eau en bouteille plastique comme verre peut contenir plus de microplastiques que l’eau du robinet. Le cas du verre est surprenant : les bouchons peinturés libèrent souvent des particules plastiques dans l’eau
PFAS, hormones, résidus médicamenteux sont souvent absents des contrôles réglementaires, que ce soit en bouteille ou au robinet
L’eau du robinet reste sujette à contamination, mais peut être filtrée efficacement via des systèmes adaptés.
Et la filtration, alors ?
Carafe Brita (charbon actif)
🆅 Améliore le goût (chlore réduit)
🆇 Relargage d’aluminium, possible radioactivité accrue
🆇 Inefficace sur PFAS, pesticides, hormones
Charbon Binchotan & billes céramiques
🆇 Aucune réduction mesurable de polluants, relargage parfois de plomb ou céramique. En gros, ne sert à rien !
Filtres gravitaires (Berkey ou équivalents)
🆅 Très bonne filtration métaux lourds (- 90 % plomb, - 75 % arsenic), pesticides
🆅 Matériaux inox stables, pas de relargage
🆇 Moins efficace sur PFAS et microplastiques
Bon compromis fiable sans installation.
Osmose inverse (sous évier)
🆅 Réduction massive : métaux, PFAS, hormones, microplastiques (> 90 %)
🆇 Élimine aussi minéraux bénéfiques (à compenser dans l’alimentation)
🆇 Installation technique et couteuse nécessaire
Pour une pureté maximale, mais plus contraignant.
En résumé
Tu l’as vu : “potable” ne veut pas toujours dire “saine”.
Les standards légaux ne couvrent qu’une petite part des polluants existants.
Beaucoup de substances émergentes (PFAS, hormones, résidus médicamenteux, microplastiques) ne sont pas surveillées.
Plusieurs systèmes commerciaux (Brita, binchotan…) n’ont aucune efficacité réelle.
Deux solutions se distinguent :
Les filtres gravitaires type Berkey sont un bon compromis.
L’osmose inverse reste le plus efficace (mais plus technique).
Mais au-delà de la technique, il s’agit surtout de justice.
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